L’histoire est celle d’un jeune homme riche (zadig) honnête et vif d’esprit  jalousé et victime d’injustices. Les femmes et les princes le déçoivent  et ses meilleures volontés se heurtent au mal omniprésent… Heureusement l’ange Jesrad va lui apprendre que le mal participe à équilibre du monde et en ce sens est nécessaire.  Le regard de zadig sur la vie et le monde va ainsi changer ce qui va lui permettre enfin de connaître le bonheur.

Tout comme dans le conte des trois princes de Serendip, Zadig utilise abondamment le récit à des fins satiriques  (Voltaire en profite pour régler quelques comptes avec  les prêtres les ministres ou les médecins) mais également philosophiques (c’est une réflexion sur le bonheur , la  liberté individuelle et la destinée).
« A quoi tient le bonheur!  » remarque Zadig contre qui le sort semble s’acharner. Pourtant une fois qu’il aura compris cette grande loi qui régit le monde il réalisera (qu’) « il n’y a point de mal dont il ne naisse un bien » et qu’en cela toutes les chemins peuvent conduire au bonheur… Encore faut-il savoir prendre le recul suffisant pour analyser les conséquences d’une action ou d’un événement quels qu’il soient. Cela m’évoque l’histoire racontée par Lao-Tseu d’un homme très pauvre jalousé parce qu’il possédait un cheval blanc extraordinaire