Passé 65 ans, le risque de dépendance va en s’accroissant au fur et à mesure des années. Alors que seulement 8% des personnes de la tranche 60-74 ans présentent une perte d’autonomie, ce nombre est établi à un tiers des plus de 75 ans. Il existe certaines façons de prévenir l’apparition de la dépendance ou de la faire reculer. Cet article vous présente des pistes afin d’accompagner un proche âgé dans son maintien à domicile. Il pourra aussi vous aiguiller si vous voulez vivre votre retraite avec sérénité.

Le bilan avec le médecin dès 60 ans

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale, le PLFSS, établit depuis septembre 2022 les grandes lignes du redressement d’un système qui a connu des difficultés les dernières années. Il porte notamment une attention accrue aux séniors. Ce projet prévoit la possibilité de faire un bilan chez son médecin traitant sans avance de frais autour de 60 à 65 ans.

Le bilan va mettre en lumière les possibles difficultés physiques, cognitives ou psychiques de la personne. En repérant rapidement certains signes de perte d’autonomie, le médecin pourra proposer des solutions qui vont soit améliorer la situation, soit l’empêcher de dégénérer. Il aura la capacité de rediriger les séniors vers une maison de repos à Louvain en cas de souci passager (absence des proches pendant les vacances par exemple).

L’adaptation du logement favorise le maintien à domicile

Si votre maison comporte 3 étages et des meubles mal disposés, il vous sera plus compliqué de vous y déplacer en cas de douleurs physiques ou de rigidité articulaire. L’aménagement du logement fait partie des solutions les plus efficaces pour pouvoir rester chez soi à un âge avancé. Pensez notamment à faire équiper la salle de bain de barres de maintien, à ajouter des luminaires dans les endroits sombres ou à construire une rampe d’accès vers votre porte d’entrée.

Continuer à stimuler son intellect et à créer du lien social

Un contact régulier avec des personnes à l’écoute favorise une bonne humeur, ce qui a pour effet de limiter la perte d’autonomie. Le mental joue un rôle clé dans le ressenti de la vieillesse et du déclin cognitif. 

D’autres activités contribuent aussi à stimuler le cerveau, afin de ralentir l’arrivée de maladies telles qu’Alzheimer :

– les mots fléchés, mots croisés ou autres jeux de lettres ;

– les sudokus et tous les jeux de logique ;

– la lecture et la conversation ;

– le sport, à adapter à son état physique ;

– la musique, qu’elle soit pratiquée ou écoutée ;

– les jeux de société, les échecs, le Scrabble, les jeux de cartes ;

– le tricot, la couture et les activités manuelles.

Il n’est pas rare de retrouver de telles activités dans les lieux d’accueil collectif de personnes âgées. Si vous êtes hébergé dans une maison de repos dans la province de Luxembourg après une hospitalisation, n’hésitez pas à solliciter les équipes afin qu’elles vous aident à garder un bon moral.

Pouvoir compter sur de l’aide au quotidien

Une voisine qui rapporte le courrier, une belle-fille qui s’occupe des courses hebdomadaires, une aide à domicile qui vient faire le ménage et les repas : il n’y a aucune honte à profiter de l’aide que peut apporter l’entourage. Au contraire, les séniors qui acceptent de se faire aider ont moins de risque de tomber ou de se blesser en essayant d’aller au-delà de leurs capacités.

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